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* Wolfgang Amadeus Mozart

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Mes parents m’ont baptisé Johannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus et mon patronyme est Mozart. Mais, plus simplement, j’ai été appelé Wolfgang Amadeus Mozart !

 

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Je suis né le 27 janvier 1756 à Salzbourg en Autriche, et je suis le dernier d’une famille de 7 enfants, dont seulement 2 ont survécu : ma sœur aînée, Maria Anna et moi-même.

 

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Maria Anna Mozart

 

Bien que ma sœur ai été, elle aussi, particulièrement douée en musique, c’est moi, Wolfi (comme je me plaisais à me surnommer moi-même) qui étais le virtuose de la famille : un virtuose reconnu tant au piano qu’au violon. En réalité, j’excellais en tout sur le plan musical, tant au niveau du jeu que de la composition : concertos, symphonies, sonates, opéras, cantates, préludes, messes… Au total, 626 œuvres ont été écrites de ma main, soit approximativement 200 heures d’écoute ! 

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On peut dire que j’ai bien plus écrit que certains autres compositeurs qui ont vécu le double de ma vie. Autrement dit, j’ai consacré près de la moitié de mon existence à composer !

 

Oui, génie et virtuosité m’ont accompagné tout au long de ma courte vie puisque je suis mort très jeune, à seulement 35 ans !

 

Mais commençons par le commencement. J’ai eu la grande chance de voir le jour dans une famille aimante, unie et chaleureuse. Entouré par ma mère (Anna Maria), que j’adorais, par mon père (Léopold) qui m’a guidé dans tous les domaines de l’existence, et par ma sœur aînée dont je me sentais très proche. Mon père était lui-même musicien et pratiquait l’art du violon.

 

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Anna Maria et Léopold Mozart

 

Virtuose dès l’âge de 3 ans j’ai révélé des dons hors normes. Outre mon oreille absolue, grâce à laquelle je percevais chaque son parfaitement, je bénéficiais aussi d’une mémoire extraordinaire qui me permettait de retenir n’importe quoi extrêmement rapidement.

 

Bref, selon toute apparence, quelques bonnes fées s’étaient penchées sur mon berceau à ma naissance !

 

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A 5 ans, mon père m’a fait apprendre le clavecin, puis le violon, l’orgue et la composition. C’est ainsi qu’à l’âge de 6 ans, je composais déjà et je créais mes premiers menuets.

 

Entre 6 et 10 ans, je suis parti avec mon père afin d’entreprendre un grand tour musical en Europe, montrer au monde l’étendue de mon talent, me faire connaitre et reconnaître pour le génie que j’étais déjà.

 

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Wolfgang Amadeus Mozart, enfant

 

C’était formidable. J’ai impressionné les foules et me suis beaucoup enrichi des influences musicales des pays traversés. Au cours de ce périple, qui a duré 4 années, j’ai rencontré des musiciens qui m’ont grandement marqué et m’ont fait découvrir la nouveauté de l’époque, dont le piano fort (cordes frappées).

 

Certains ont pensé que j’étais exhibé par mon père tel un singe savant et que mes soi-disant aptitudes extraordinaires n’avaient rien de naturel. Mais les tests auxquels l’on m’a soumis ont définitivement clos les débats. Oui, j’étais bel et bien ce que je prétendais être !

 

J’ai composé mon premier opéra à 11 ans. Et j’y ai pris goût puisque j’en ai composé deux autres l’année suivante. Je voyageais beaucoup avec mon père, et c’est le déplacement en Italie lors de mes 13 ans qui m’a enchanté le plus. Un jour, mon père m’a permis d’assister au Miserere d’Allegri à la sainte chapelle Sixtine. Seuls les choristes avaient accès à la partition et toutes tentatives de retranscription, étaient formellement interdites, voire passibles d’excommunication ! J’ai été littéralement charmé par cette œuvre et, le soir même, grâce à ma prodigieuse mémoire, j’ai entrepris de la transcrire tout de même sur papier. Bien sûr, certains m’ont accusé d’avoir volé la partition !

 

Quoi qu’il en soit, j’ai désiré rester en Italie et y étudier l’art de l’opéra. Comme je l’ai précédemment mentionné, c’est à l’âge de 11 ans que j’ai composé mon premier opéra.

 

Un peu plus tard, j’ai été nommé Chevalier de l’Éperon d’Or par le pape Clément XIV. Et je suis par ailleurs devenu membre de l’Académie philharmonique de Bologne bien avant mes 20 ans.

 

J’étais un jeune homme assez insoumis qui ne pouvait pas accepter les contraintes. Et travailler, par exemple, pour le prince archevêque Colloredo, à 15 ans, comme maître de concert a été une expérience extrêmement pénible pour moi.

 

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Il faut dire que dans les années 1770, les musiciens étaient réduits à de simples exécutants. Quels que soient leurs talents et leurs génies, ils étaient au service de la musique, et surtout à celui des puissants de ce monde. On leur commandait des compositions qui devaient plaire et convenir aux règles musicales en vigueur. Inutile de préciser que ma créativité bouillonnante avait du mal à supporter et admettre ces cadres imposés.

 

C’est vers 18 ans que j’ai rencontré Joseph Haydn.

 

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Joseph Haydn

 

Cet homme m’impressionnait et il me touchait profondément. « Mon papa Haydn », comme je l’appelais, a été un ami des plus fidèles tout au long de ma vie. En réalité Joseph était admiratif de mon travail créatif, et il me tenait comme le plus grand compositeur de tous les temps. Certains nous considéraient d’ailleurs les deux compositeurs les plus accomplis de notre époque. 

 

Mes fréquents voyages étaient souvent longs et fastidieux, car ils se faisaient par voitures à chevaux. L’inconfort, la durée des déplacements sur des routes cahoteuses et peu sûres ajoutaient encore à la fatigue. Les auberges qui jalonnaient le parcours n’étaient pas des 5 étoiles et les repas qu’on y servait s’avéraient le plus souvent insuffisants, voire même insalubres. En d’autres termes, voyager relevait alors plus de la corvée que du plaisir. Rien à voir avec les balades touristiques dont vous avez la chance de bénéficier aujourd’hui ! Mais toutes ces tournées m’ont formé, m’ont ouvert les yeux et l’esprit, et m’ont permis de connaitre le monde et de m’en imprégner.

 

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Ainsi, tout au long de ma vie, j’ai pu absorber, apprendre et m’inspirer du travail de certains, mais sans jamais plagier qui que ce soit. Je me suis approprié certains éléments de l’extérieur et les ai réinventés sur un mode très personnel. Voilà aussi pourquoi mon style a beaucoup évolué au fil du temps.

 

J’assimilais vite et ma curiosité était sans fin. J’avais une soif de vivre et de composer qui m’a fait progresser très rapidement et m’a propulsé en première position et en pleine lumière. J’étais très à l’écoute des nouveautés de mon époque et je souhaitais vraiment avancer et m’enrichir encore et encore.

 

À 20 ans, j’ai dû démissionner de mon poste pour pouvoir partir et quitter la ville de Salzbourg. Je ne supportais plus de devoir me plier aux volontés du prince. J’avais besoin de liberté et d’espace afin de permettre à ma créativité bouillonnante de s’éclater.

 

C’est alors que je suis tombé éperdument amoureux d’une cantatrice, ma cousine, Aloysia Weber. Et pendant deux ans, j’en ai oublié les exigences de mon travail.

 

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Eloysia Weber

 

À 22 ans, j’ai enfin résolu de reprendre le cours de ma carrière musicale. Je suis donc monté à Paris avec ma mère, plein d’espoirs et certain de mon succès. Mon objectif, cette fois ? Versailles !

 

Mais ce séjour s’est soldé par des échecs répétés, et j’ai dû me rendre à l’évidence : la France n’était pas conquise par mon talent ! Je n’y ai trouvé ni argent, ni travail, ni appuis, ni gloire. Mes voyages coûtaient cher et mon père n’était plus là pour organiser et préparer mes concerts et mes prestations dans la belle société.

 

Comble de malheur, ma mère est tombée gravement malade et elle est morte de fièvre très rapidement à 57 ans.

 

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Douloureux moment qui m’a fait quitter Paris et la France plus hâtivement encore.

 

En ces temps troublés, il me tardait de revenir vers celle que j’aimais : ma chère Aloysia. Mais de retour en Autriche, j’ai appris qu’elle s’était tournée vers un autre homme... Le sort semblait s’acharner. Je me suis alors totalement découragé et j’ai été fortement déprimé.

 

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Pour terminer et clore ce triste épisode, j’ai dû, contraint et forcé par les nécessités financières, reprendre mon poste de maître de concert auprès du prince Colloredo. Mes relations avec mon employeur se sont beaucoup dégradées au fil du temps et il a fini par me congédier l’année de mes 24 ans.

 

Loin de m’accabler, ce licenciement a été pour moi une merveilleuse opportunité : celle de pouvoir enfin m’installer en tant que compositeur indépendant à Vienne.

 

1781 : l’année de tous les possibles ! 

 

J’étais sans le sou, mais je me sentais plus libre. Libre de composer à ma guise et surtout sans contraintes, étant débarrassé de toutes autorités, je pouvais enfin gérer mes affaires à ma propre convenance.

 

À partir de là, une période très faste s’est ouverte pour moi avec la commande d’un opéra par l’empereur Joseph II. Opéra qui a connu un franc succès. Il semblait que mon existence était en train de prendre une nouvelle tournure. J’étais enfin, oui, le Mozart que je souhaitais être !

 

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 Ma vie sentimentale a fini elle aussi par renaitre de ses cendres lorsque je suis retombé amoureux de la troisième fille de Madame Weber. Autrement dit, de la sœur même d’Alosyia : Constance, mon autre cousine.

 

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Constance Weber

 

Nous étions amoureux fous, et nous avons dû nous marier assez rapidement à cause des qu’en-dira-t-on. J’ai été d’autant plus reconnaissant à mon père de sa bénédiction (très tardive) que je le savais particulièrement hostile à ce mariage. Mais, son affection paternelle avait eu le dernier mot !

 

Au cours de ma vie, j’ai toujours et perpétuellement découvert de nouvelles sources d’inspiration. Ainsi m’ont été révélées les œuvres de deux compositeurs tombés déjà dans l’oubli : Haendel et Bach. Ces deux grands hommes me fascinaient et ont considérablement enrichi mes créations à venir.

 

À 29 ans, je suis devenu franc-maçon dans la loge de bienfaisance et j’ai accédé au grade de Maître un an plus tard.

 

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Cette position m’a beaucoup inspiré, et une douzaine de compositions importantes ont émergé de cette expérience. Je l’ignorais encore, mais cette « distinction » ne m’a pas rendu très populaire et est plutôt venue s’inscrire en négatif dans l’opinion de l’aristocratie Viennoise à mon égard.

 

Les commandes d’opéra affluaient néanmoins, et Joseph m’a nommé musicien de la chambre impériale et royale. Quel honneur et quelle satisfaction ! Enfin, une existence plus que confortable se profilait alors pour moi et mon épouse.

 

C’est à cette époque que j’ai rencontré le jeune Ludwig van Beethoven et que j’ai été impressionné par son étonnant talent. J’ai voulu l’aider et je l’ai présenté à mon grand ami Haydn.

 

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Ludwig van Beethoven

 

Le sort nous réserve parfois bien des surprises et la mort de mon protecteur devait changer la donne. Son successeur, Léopold II, n’a malheureusement pas été aussi sensible au charme de ma musique...

 

Je me rapprochais de cet âge fatidique de 35 ans et j’abordais sans le savoir les dernières années de ma vie. J’ai souvent été malade et je me suis retrouvé très endetté. Mes dettes équivalaient au double de mon salaire annuel. Ma situation était de ce fait extrêmement préoccupante.

 

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La question de l’argent a d’ailleurs été récurrente tout au long de mon existence. Il est vrai que mon train de vie était fastueux et les dépenses conséquentes !

 

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Je vivais dans une sorte d’insouciance sur ce plan, et j’ai même dû faire face à une saisie pour dettes, et assumer une période de grande privation. Je payais cher mes moments d’imprévoyance.

 

Paradoxalement, je croulais sous le travail. Je composais toujours beaucoup. Afin de pouvoir soutenir ce rythme infernal, j’ai dû prendre bon nombre de médecines et ma maison était jonchée de flacons divers et variés.

 

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Lorsque Constance est revenue de Baden ou elle était partie se reposer après son accouchement, elle m’a retrouvé me plaignant de fatigues majeures, de vertiges, de douleurs dans les reins et de vomissements fréquents. Je me sentais si mal que j’avais presque l’impression d’avoir été empoisonné !

 

J’avais beaucoup grossi depuis le début de ma maladie. Moi qui étais habituellement plutôt mince, j’étais devenu obèse !

 

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J’avait toujours été un petit homme de 1m52, maigre, au teint pâle, et à la chevelure abondante. Je n’ai jamais bénéficié d’une santé de fer, mais il semble que l’intensité de ma première grande tournée en Europe avec mon père a eu un impact négatif sur ma croissance, car il m’avait fallu alors beaucoup répéter, ce qui avait empiété considérablement sur les heures de sommeil dont un enfant de mon âge aurait eu besoin.

 

C’est à la suite d’un de mes nombreux voyages que j’avais contracté la variole à l’âge de 11 ans, ce qui m’avait laissé sur le visage des traces indélébiles peu esthétiques. Malgré un physique peu imposant et presque ingrat, j’avais sans cesse mis un point d’honneur à rester très élégant, quelles que soient les circonstances. Virtuosité et distinction m’avaient donc permis de séduire ceux et celles que je rencontrais.

 

Quoi qu’il en soit, en cette année 1791, j’étais très malade et le surcroît des commandes et du travail en attente ont finalement eu raison de moi. Je suis mort à l’aube du 5 décembre, à l’âge de 35 ans en pleine composition d’un grand requiem.

 

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On s’est posé, et on se pose toujours beaucoup de questions sur les causes de ma mort, et des centaines de suppositions ont été avancées : empoisonnement, simple grippe, hémorragie cérébrale, insuffisance rénale, streptocoque... Tout y est passé.

 

Mon décès n’a pas été à l’image de mon vécu. Deux jours après ma disparition, j’ai en effet été enterré anonymement sans croix, dans une fosse commune, sans messe ni musique d’aucune sorte. Pour moi, point de cortège officiel, point d’obsèques solennelles, point de tombe individuelle... Rien, absolument rien.

 

Pendant toute mon existence, je suis resté dans une forme de légèreté, d’insouciance : « un éternel enfant », comme disait ma bien aimée sœur. J’étais un jeune homme plein de vie, oui, et je raffolais du jeu sous toutes ses formes : jeux de mots, billard... J’étais fantaisiste, vif, et parfois capricieux. Je riais et je plaisantais sans arrêt, et même si mes propos pouvaient sembler vulgaires et grivois de temps à autre, je suis toujours demeuré une âme sensible.

 

J’adorais apprendre et me suis passionné pour nombre de choses, y compris l’arithmétique, plus particulièrement les équations. Mes nombreux voyages m’ont permis d’assimiler plusieurs langues. J’ai vécu avec intensité, travaillant sans presque jamais prendre le temps de me reposer.

 

Ce que j’appréciais ? L’escrime, l’équitation, les animaux de compagnie dont la présence me faisait du bien... et la musique, bien sûr, qui a été toute ma vie.

 

Elle pourrait être résumée en ces quelques mots, celle-là : clarté, joie, élégance et rythme !

 

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De mon mariage avec Constance, 6 enfants sont nés, mais seuls 2 ont survécu. Telle était la dure réalité de mon époque.

 

Franz Xaver Wolfgang Mozart

 

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Franz Xaver Wolfgang Mozart

 

Né en 1791, Franz Xaver a passé son existence à essayer de se faire sa propre notoriété sans y parvenir vraiment. Il a vécu dans l’ombre de son prodigieux père mort.

 

Les rêves de gloire de sa mère, qui voulait en faire un second Amadeus a fait peser sur ses épaules un poids colossal. Elle appelait ce fils par mon nom en permanence. Elle l’a assis devant un piano dès 2 ans et lui a donné les professeurs les plus prestigieux. Vivre dans l’ombre d’un paternel inégalable et être mis en demeure de réaliser le fantasme d’une mère ambitieuse, voilà la vie de mon premier fils dont le sort est loin d’être enviable.

 

La pression était énorme pour le jeune garçon, mais il a fini plus ou moins par s’y habituer et signait même ses compositions Wolfgang Amadeus Mozart fils !

 

Il a été professeur de piano et a fondé une école de musique en Ukraine. Il a composé des œuvres et s’est produit en concert, voyageant comme son père à travers l’Europe. On lui a reconnu des talents de pianiste. Il était certes doué, mais ses compositions étaient loin d’égaler le génie créatif de son père – cela dit en toute modestie.

 

Il a été profondément amoureux d’une comtesse (mère d’un de ses élèves) avec laquelle il a vécu un temps, mais sans se marier ni avoir d’enfants.

 

Il est mort d’un cancer en 1844.

 

Carl Thomas Mozart

 

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Carl Thomas Mozart

 

Mon second fils est né en 1784.

 

Enfant plutôt introverti, pensif, discret et calme, il était la seule et unique personne que j’acceptais près de moi lorsque je composais. Il pouvait rester des heures assis bien sagement à m’écouter travailler. Nous nous aimions profondément et un lien particulier s’est tissé entre nous.

 

Carl a été très affecté par ma disparition, et sa mère a jugé bon de l’envoyer dans une école à Prague puis en Italie et de l’éloigner du nid familial.

 

Carl était insatisfait de sa vie, car il aurait souhaité suivre mes traces. Malheureusement, c’est son frère aîné qui a été désigné par sa mère pour reprendre le flambeau.

 

Il a suivi des cours de musique au conservatoire de Milan, et il a poursuivi dans cette veine au service d’une grande famille italienne.

 

Il est demeuré 20 ans sans revoir sa propre famille. Il a perdu très brutalement une personne très chère à son cœur en 1833, une certaine Constanza. Nul ne sait vraiment de qui il s’agissait : fille ou amante ? Quoi qu’il en soit, il en a été profondément marqué, et ne s’en est même jamais vraiment remis.

 

Il est mort en 1858 en tenant le portrait de son père dans ses mains.

 

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Au cours de mes recherches pour cet article, j’ai découvert un jeune comédien-musicien très talentueux, Avner Peres, qui a à cœur de réaliser des vidéos très originales sur la vie de certains compositeurs classiques. Je vous encourage à visionner celle de Mozart. Ce n’est pas parce que la musique est une affaire de rigueur qu’elle ne peut pas être abordée de façon ludique et innovatrice !

 

 

Si ce résumé de la biographie de Mozart vous a intéressés, et si vous avez envie de passer encore un peu de temps auprès de ce personnage particulier, je vous invite à regarder la vidéo précédente, ou à écouter un best of de ses grandes compositions.

 

 

 

Voici maintenant le film Amadeus de Milos Forman:

 

 



27/09/2019
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